L'Association Championnet

Solidarité et Action Sociale

« Depuis plus de 100 ans, l’Association Championnet œuvre au service de la jeunesse en s’engageant auprès de ceux qu’elle accueille pour qu’ils deviennent des hommes et des femmes libres, en pleine possession de leurs capacités, quels que soient les désavantages qu’ils subissent ». Présente à Paris, dans l’Oise, le Finistère et la Haute-Savoie, elle accompagne, forme ou emploie près de 1000 jeunes et adultes, dans des centres de formation, des instituts thérapeutiques ou médico-éducatifs, des services d’aide au maintien dans la scolarité et dans des établissements de travail protégé.

Championnet Loisirs

Pole artistique et culturel de l’Association Championnet

Championnet Loisirs propose, dans un cadre spacieux et convivial, des activités artistiques, culturelles et d’animation tous publics, à partir de 4 ans, dans le XVIIIème arrondissement de Paris. Des évènements et animations permettent de réunir toutes les générations. Les activités sont encadrées par des intervenants qualifiés et compétents. Des animateurs BAFA/BAFD interviennent pour les ateliers des vacances et les anniversaires.
Chacun pourra y trouver du plaisir dans une ambiance bienveillante, en accord avec ses envies, ses compétences et ses disponibilités.

Histoire de l'association Championnet

Naissance des œuvres de Championnet

En 1891, l’abbé Albert Deleuze bâtit une église dans un quartier isolé et pauvre du nord de Paris : c’est la naissance de la paroisse Ste-Geneviève. Aidé par l’abbé Henri Garnier, l’abbé Deleuze construit des bâtiments et multiplie les actions sociales et éducatives auprès des jeunes et des adultes.

1891

Succès et Extensions

Environ 1000 enfants fréquentent les Œuvres de Championnet. Ce succès conduira tout naturellement l’abbé Julien Bernard à créer en 1905 Championnet Sports, dont le statut juridique sera établi en 1907. À partir de 1908, la construction de la maison du Ker Trez Malaouen, en baie de Douarnenez, permettra d’ouvrir un premier centre de vacances pour les enfants des Grandes Carrières. Par ailleurs, les Œuvres créent des cours du soir et des cercles d’étude qui rencontrent un vif succès. On débat, dans ces cercles destinés aux adultes, des principales questions sociales du moment.

1905 - 1907

L'exercice de la solidarité

L’Œuvre entretient des liens réguliers avec tous ceux que la vie éloigne du quartier des Grandes Carrières.

Avec la Grande Guerre, cette activité prend une dimension particulière : échange de correspondances, envoi de paquets, caisse militaire, diffusion du journal "Entre Nous", qui sera hebdomadaire et parfois quotidien. Ceux qui n’étaient pas partis se mirent au service de la Maison et participèrent au maintien des activités  et du sport.

1914 - 1918

Vers un redéploiement

Le 15 juin 1919 voit la naissance de l’Association Championnet, reconnue d’utilité publique le 30 décembre 1931.
Les 300 garçons qui rentrent de la guerre veulent jouer un rôle actif dans la société. Ils soutiendront l’abbé Bernard dans sa politique sociale.
Quand l’abbé Bernard rend visite à des prisonniers ou des blessés originaires de Championnet, il décide de créer des structures pour les gazés des tranchées et les jeunes du quartier des Grandes Carrières touchés par la tuberculose.
Ce sera le début d’un formidable élan de solidarité et de prévention.
Dès 1926, dans le village de Megève seront alors construits les préventoriums de St-André, du Christomet et de Ste-Geneviève accueillant des filles et des garçons menacés par la maladie. Parallèlement, seront construits dans le Finistère le préventorium de La Clarté à Kerlaz et l'association acquerra la propriété du Vieux Châtel.
A partir des années 30, les classes populaires sont frappées de plein fouet par la crise. Des secours de toute nature sont mis en place : bureau de placement, distribution de vivres, aides aux familles, collectes, etc.

1919 - 1940

Un engagement dans l'histoire

En raison de l’implantation des préventoriums de l’Association Championnet à Megève, l’Abbé Bernard obtient un laisser passer permanent de la ligne de démarcation grâce auquel il peut ainsi transférer en zone libre de nombreux courriers et documents clandestins. Par la suite, il contribuera au sauvetage de juifs pourchassés, ainsi que de résistants et parachutistes. Fondé en 1943, Le mouvement des Jeunes Chrétiens Combattants (JCC) se structure à Paris à partir de membres de l’Association Championnet, et plus particulièrement sous l’égide de l’Abbé Borme, directeur de Championnet ( successeur de l’Abbé Bernard).
En octobre 1943 , l’association abrite le Bureau d’Information et de Presse (BIP), créé en avril 1942 par Jean Moulin, faisant de Championnet la véritable agence de presse clandestine de la zone occupée. Y sont également tenues les réunions régulières du conseil National de la Résistance (CNR) en zone occupée et celles du comité départemental de la libération de Paris.
L’association est à elle seule un véritable réseau avec des ramifications en province. Un groupe de ses membres, mené par l’Abbé Borme et Léo Hamon, se distingue en détruisant 200 000 fiches du STO ( Service du Travail Obligatoire) dans les locaux parisiens du commissariat général au STO.

1940 - 1945

Vers de nouveaux défis

Après la guerre, Championnet relance la plupart de ses traditionnelles activités. Mais rapidement, l’abbé Borme s’interroge sur la place de Championnet dans une France qui se modernise.
Dès la fin des années 50, l’Association s’engage dans une nouvelle voie : le handicap. Elle accueille et soigne des déficients intellectuels moyens et légers, leur donne un métier, assure leur insertion sociale et professionnelle.
A partir de 1965, à Megève, le Chalet Saint-André est reconverti en structure d’accueil pour l’enfance inadaptée. Au fil des années, les différents préventoriums de Bretagne et de Haute-Savoie se convertissent en instituts médico-éducatifs. En 1975, l’ancien préventorium de Chevrières suit la même voie et devient l’I.M.Pro Jean Nicole. EN 1967, l’Association élargit sa mission en apportant une réponse éducative à l’hébergement des jeunes gens qui arrivent de province pour tenir un emploi à Paris, elle construit dans le 18ème arrondissement un Foyer pour jeunes travailleurs. La proximité dynamique du club sportif lui donne un caractère spécifique. En 1971, la direction de l’association est transmise aux laïcs.

1945 -1975

Championnet en devenir

Depuis 1975, Championnet développe un concept d’action sociale élargie et étend son réseau d’instituts médico-pédagogiques et d’instituts médico-professionnels. Les établissements de Championnet accueillent des jeunes de six à vingt ans, qu’ils soient déficients intellectuels moyens ou légers ou qu’ils souffrent de troubles relationnels. Dans un cadre adapté, avec un suivi thérapeutique et éducatif personnalisé l'association permet aux jeunes de développer au mieux leur potentiel intellectuel, de retrouver un équilibre affectif et d’entrer si possible dans la vie active. Dans ce but, les équipes de Championnet agissent dans deux directions indissociables : la socialisation et la formation.

1975

Multiplication des actions et des établissements

Experte en matière d’éducation spécialisée, Championnet étend progressivement le terrain de ses actions sociales à tous les jeunes en difficulté d’insertion, handicapés ou non.
L’association facilite le passage d’une existence protégée à une vie autonome. Cela se concrétise par la création de nouveaux établissements et par la reprise d’instituts spécialisés (comme l'institut thérapeutique et éducatif le Home Fleuri en Haute-Savoie en 1983).
En 1985, Championnet loue à Quimper des appartements pour les jeunes adultes, afin d’y organiser des stages de vie sociale. Des stages similaires sont organisés  en Haute-Savoie à Sallanches et à Compiègne dans l’Oise.
Dans les années 1990 sont créés des SESSAD (Service d’éducation spéciale et de soins à Domicile) dans le Finistère et en Haute-Savoie. Sont aussi créés le CPP de Quimper (centre pédagogique professionnel) menant des actions d’insertion pour des jeunes en parcours d'insertion de 16 à 25 ans et le Centre de Formation aux métiers de l’Hôtellerie (CFPH) à Sallanches, dispositif permettant de se confronter à la réalité professionnelle tout en évoluant en milieu protégé.

1980 - 2000

Rénovation, amélioration et intégration !

Après plus de 100 ans d’existence, l’Association est toujours en évolution. Régulièrement, les locaux des différentes structures sont rénovés et améliorés : le SESSAD de Bonneville en 2010-11, l’IMPro à Chevrières en 2010-12, le FJT à Paris en 2012, l’IME Saint-André.
Parfois les instituts sont transférés pour permettent de développer certains projets. D’autres sont créés afin de répondre à de nouveaux besoins : comme l’ Accueil de Jour Administratif L’Envol et les Accueils de Jour Judiciaire Tremplin et Tempo en Haute-Savoie en 2009-12 ou encore des ateliers et chantiers d’insertion dans le Finistère.
Enfin les gestions de l’ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail), du CAJ (Centre d’Accueil de Jour) de Ménilmontant (Paris 20e) en 2012, puis de l’ESAT de la Bièvre (Paris 13e) en 2020 sont confiés à l’Association Championnet.

En 2019 est confié à l'association Championnet la reprise des CMPP Alfred Binet de Haute-Savoie.

D’autres projets s’élaborent. Tous fonctionnent sur le principe de l’interaction, du travail en réseau et du développement, du partenariat avec des acteurs d’insertion et d’animation de la vie locale. Bien évidemment, Championnet maintient et développe son action dans le quartier des Grandes Carrières en organisant des activités artistiques et culturelles pour les enfants et les adultes par le biais de Championnet Loisirs.

Les années 2000...

Championnet en chiffres

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années d'existence
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services et établissements
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employés
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